Bilan de 6 ans de démarches et de réflexion

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Les constructeurs Bille-en-tête auraient-il fait mieux que réaliser une première application de leur concept ? En tous les cas, cette expérience leur donne encore plus de force dans leurs ambitions.
 
Nous avions pendant quelques temps relaté nos raisons d'être enthousiastes localement devant le bien-fondé de nos propositions :
L'accueil des différentes institutions régionales l'a confirmé à tous les niveaux. Nous avons respecté les voies hiérarchiques auprès de communes à priori favorables à notre action. Nous savons à qui devoir notre retard.
 
Nous avons mesuré, s'il en était encore besoin, les raisons profondes des obstacles et nous allons nous employer à les lever tour à tour avec tous ceux que la mauvaise foi révolte.
 
Énumérons-les :

1. Mépris du mal logement dénoncé par tous les médias dignes de foi.

2. Usage abusif des rapports de force devant une " minorité " de jeunes de 17 à 25 ans dispersés (et jusque maintenant contrôlables).

3. Priorité donnée aux réalisations électorales médiatiques qui soient des valeurs sûres, (loisirs etc.), choix faits sans état d'âme, au gré des opportunités, porteurs en termes de nombre de voix électorales.

4. Collusion implicite entre élus de tous bords et organismes bailleurs à double casquette.

5. Application jugée suffisante de la loi permissive des 20% de logements dits sociaux, en jouant avec les délais d'application et les moyens d'y remédier à la limite de la légalité.

6. Paravents symboliques assurés par des actions dispersées, hautement chapeautées par des associations acquises au système, qui "fédèrent" des initiatives comme la nôtre au seul but de les absorber.

7. Répartition occulte des crédits alloués, au gré d'opérations lucratives.
 
Autant d'éléments inacceptables devant les besoins en logement et en formation d'une catégorie très large de jeunes sans ressources qui sont demandeurs de travail pour la plupart, malgré ce que l'on veut nous faire croire.
 
Telle commune, malgré toute la volonté d'un maire acquis à notre projet, ne peut plus maîtriser la main - mise des organismes habilités et intéressés par les retombées financières de son opération de rénovation urbaine.
 
Telle autre commune aura été la démonstration du détournement de subventions par des associations dites d'insertion pour réaliser à moindre coût des projets apparemment sociaux, par la volonté d'une municipalité sans complexe.
 
> IL EST POSSIBLE D’INVERSER LES RAPPORTS DE FORCE :
Chacun de nous va devoir s'y employer.

Jacques Lebleu


Pour consulter l'historique rédigée par Pierre Sartor, cliquer ici.

Publié dans asso-vie

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P
<br /> Une tâche difficile. <br />
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