L'urgence d'un plan logement

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Article de M. Michel Monteil, paru dans Sud-Ouest.

HABITAT. Pénurie de logement sociaux et prix élevés: le Département met en place un Comité girondin de l'habitat pour réfléchir à des réponses.

Le Comité girondin de l'habitat a été mis en place lundi au Conseil général. La pénurie de logement sociaux (une attribution pour dix demandes), les inégalités entre les zones géographiques du département, l'augmentation du nombre de famille obligées de se faire héberger par des tiers, le nombre croissant de logements précaires expliquent, entre autres, la création de ce comité.
Suivant les lois de décentralisation de 2004, le Département a décidé de s'attribuer la compétence en maière d'aide au logement. Elle sera effective le 1er janvier prochain. D'ici là, le Comité girondin pour l 'habitat, qui regroupe tous les organismes concernés (collectivités, opérateurs privés et publics, bailleurs, constructeurs...) sera consulté. Son avis aidera le Département à définir une politique d'aide au logement, un schéma départemental de l'habitat.
D'abord, il a cette "pénurie grave d'offres abordables, en particulier pour le logement social et très social", souligne Philippe Madrelle. Mais le comité se penchera aussi sur une étude de l'agence d'urbanisme A'Urba, dont le chef de projet, Corinne Gély, vient d'être recrutée par le Conseil général. Cette étude fait le point sur le logement social en Gironde en prenant en compte la démographie et la géographie. Car trois Girondins sur quatre vivent dans la métropole bordelaise, dont les frontières ne cesse de sélargir, accentuant la pression sur les communes périphériques.

Le prix des terrains. "Ces interférences entre l'urbain et le rural supposent une intervention concertée", relève Gilles Savary, vice-président du Conseil général chargé du développement social, de l'insertion et du logement. D'ici à septembre, le Comité girondin de l'habitat se dotera d'un comité de pilotage et mettra en place trois groupes de travail: l'un sur le logement pour personnes défavorisées, le deuxième sur la relance de la construction de logements sociaux, le troisième sur le parc privé de logements.

"C'est une mobilisation lourde, à laquelle personne ne sera de trop", estime François Pény, secrétaire général de la Préfecture, en indicant que des moyens financiers publics sont là et sont importants". Il répondait ainsi à Jean-Jacques Paris selon lequel l'un des obsatacles est la flambée des prix des terrains sensibles sur le territoire de la CUB. Pour le conseiller général de Bègles, cette situation exige un "plan d'action foncière d'urgence" sur l'agglomération et une aide public.

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